Voici une liste de kdrama que j'ai vu et plus ou moins appréciés.
- 3 étoiles ça vaut le détour,
- 2 c'est pas mal,
- 1 les insuffisances gâchent le plaisir.
Politique, logiciel libre et autres digressions de Cédric Augustin - Saint Laurent du Var (Nice Côte d'Azur - France)
vendredi 6 juin 2025
Par Cedric Augustin le vendredi 6 juin 2025, 23:01 - On vous recommande
Voici une liste de kdrama que j'ai vu et plus ou moins appréciés.
lundi 23 décembre 2024
Par Cedric Augustin le lundi 23 décembre 2024, 18:06 - On vous recommande
La série "Arcane, League of Legends" disponible sur Netflix est un bijoux : la qualité du dessin, la précision des décors, la richesse des personnages, l'univers cohérent et compliqué, l'intrigue qui nous agrippe, la musique juste parfaite.
J'ai absolument adoré.
Il ne faut pas la regarder trop vite. Il faut la déguster. Puis la re-regarder quelques mois après. La richesse permet de la regarder plusieurs fois et de continuer à se prendre la tête et à l'apprécier.
Pour en savoir plus:
samedi 29 juin 2024
Par Cedric Augustin le samedi 29 juin 2024, 12:12 - On vous recommande
Alors je vous ai déjà parlé de mon intérêt pour les k-drama, les série romantiques coréennes. Mais cela fait un moment que je suis biberonné aux séries. Il y a quelques années, j'ai dévoré à très haute dose l'univers de Startrek et suis devenu un vrai Treky. J'ai vu toutes les saisons des différentes série Startrek, 2 à 5 fois chacune, selon leur qualité. Il arrive un moment, où même si on adore, regarder toujours les même épisodes fini par perdre de son charme.
J'ai eut une autre époque avec les séries à regarder avec mes enfants. Il fallait des séries familiales et avec un bon anglais pour leur permettre de progresser au passage. Pour chacune de ces série, il fallait trouver la version en anglais et les sous-titre en français et en anglais. Quasiment tous les soirs nous regardions en famille un épisode :
Forcément, puisqu'il fallait mettre les sous-titre dessus, je les ai regardé un paquet de fois. Les enfants ont grandi et ont commencé à regarder leurs propres séries. A cette époque, l'essentielle des séries étaient américaines, car les plus faciles à trouver en ligne.
En parallèle d'autres séries, j'ai ensuite cherché des séries dites "girly" pour regarder avec ma chérie, parce que nous aimons tous les deux ce style (moi plus qu'elle). Je suis tombé sur la série "Younger" que j'ai adoré. Problème, quelle autre série regarder après un truc pareil ? C'est à ce moment là que nous avons pris un abonnement Netflix. Et je suis tombé sur un ovni, "Jane the virgin"[1]. J'ai regardé la première saison en une nuit.
Je ne vous raconterais rien de l'histoire, mais je vais essayer de vous appâter avec quelques infos:
Voilà, je vous conseil d'essayer. C'est suffisamment déroutant et attachant pour vous accrocher.
[1] Netflix ne propose plus la série. Elle sur d'autres plateformes.
dimanche 3 mars 2024
Par Cedric Augustin le dimanche 3 mars 2024, 19:21 - On vous recommande
Je vous partage mes dernières séries coréennes vues sur Netflix, avec une petit commentaire perso et une notation toute personnelle de 1 à 3 (aimé un peu à adoré)
jeudi 15 février 2024
Par Cedric Augustin le jeudi 15 février 2024, 14:12 - On vous recommande
Je vais vous parler d'un #kdrama particulier dans lequel je me suis plongé pendant mon dernier pseudo-COVID[1], où j'étais vautré pendant plusieurs jours entre le canapé et le lit.
Attention, avant de rentré dans ce kdrama de 51 épisodes, il faut une préparation mentale adéquate. N'y allez pas sans, je vous le conseil.
Cette série historique coréenne a comme les auteurs de #kdrama savent parfaitement le faire, des intrigues de cour bien tordues, des combats épiques, des costumes extraordinaires, des acteurs et actrices forcément beaux et belles. Jusque là c'est du classique du genre. Mais cette fois-ci, l'histoire se déroule non pas sous Joseon (la dynastie coréenne où se déroulent la plupart des kdrama historiques), mais avant (si j'ai bien compris c'est vers 1350), dans l'empire Yuan (le grand voisin qui deviendra la Chine) et le petit royaume de Goryeo (qui deviendra Joseon puis la Corée).
Comme les deux sociétés goryeo et mongoles ont les mêmes racines culturelles, on y retrouve une organisation sociale et hiérarchique très similaires[2]. Les costumes sont différents, mais pas tant que ça. Les intrigues de cours sont du même genre, mais avec une distribution du pouvoir différente de celles des intrigues sous Joseon, mais cela reste très proche. Les combats sont avec des sabres et des flèches, personne à cette époque n'a encore imaginé d'utiliser la poudre dans un truc portable pour envoyer un projectile.
Je ne divulgache rien puisque c'est le premier épisode qui nous le présente comme ça, dans le premier 1/4h. La personnage principale est une jeune femme, envoyée comme esclave en tribut par son pays Goryeo à l'empire Yuan quand elle était jeune fille et qui après s'être échappée, devient une redoutable guerrière qui finira par être impératrice du Yuan.
Il y a bien sûr un triangle amoureux insoluble (présenté tout de suite dans les 4 premières minutes). Je ne suis pas sûr que cela présente le moindre intérêt d'en dire plus, car avec les mots clés esclave, guerrière, impératrice et triangle amoureux, vous avez l'essentiel. On sait d'où elle part, où elle arrive, et avec qui. On se doute bien que le chemin ne sera pas le plus simple.
Quelques rappels pour les non initiés avant de rentrer dans les 51 épisodes:
Ma note: un 2/3 généreux Pour être plus précis, je dirais 6/10 pour première partie et 3/10 pour la 2ème.
Je suis un peu contrarié par la qualité très variable dans cette série. Le première partie jusqu'à l'épisode 37 est une longue succession de rebondissement, de changement de cadre, de lutes de pouvoir toutes les plus tordues les unes que les autres, avec de chouettes scènes et des acteurs qui évoluent. On a de quoi se régaler. A partir de l'épisode 38, on sent un changement de rythme et une qualité en baisse sur tous les plans : intrigue faible et de plus en plus irréaliste, plus du tout d'humour, romance quasi à l'arrêt, personnages secondaires qui n'ont plus rien à dire ou faire, jeu d'acteur appauvri...
Pour la suite je fait abstraction de la 2ème partie qui est nulle (en fait la série aurait pu s’arrêter à l'épisode 37).
Conclusion, on est clairement dans du kdrama premier prix au niveau scénario, image et jeu d'acteur. Les décors grandioses sont sous exploité (quelques images de synthèses aurait pu faire des trucs sympa). Il y a de bons acteurs et actrices parfois sous employées, quelques mauvais (malheureusement aussi dans les rôles principaux). Les costumes sont magnifiques.
[1] Je dis pseudo-COVID, car ça en avait tous les symptômes mais le test antigenique ne l'a pas détecté. Donc un truc genre COVID ou vilain rhume, qui met bien à plat et congestionne toute la sphère ORL au point de faire même disparaître encore une fois mon odorat.
[2] Probablement vrai car Goryeo est occupée par les mongoles, il y a donc du brassage culturel, ou alors du fait que les scénaristes soient coréens, je n'en sais rien
[3] J'ai fait ça le jour où je n'arrivais pas à me coucher à cause de mon nez qui coulait et obstruait ma respiration, m'obligeant à rester assis.
[4] concubine
mardi 12 septembre 2023
Par Cedric Augustin le mardi 12 septembre 2023, 20:35 - On vous recommande
Cela fait un moment que je ne vous ai pas parlé de k-drama, les série coréenne dont je suis devenu fan. Voici la liste des derniers que j'ai regardé avec quelques commentaire et mes notes de 1 à 3 sous forme de points verts.
samedi 27 mai 2023
Par Cedric Augustin le samedi 27 mai 2023, 23:33 - On vous recommande
Netflix propose le film "Les héritiers" qui est sorti en 2014 et dont je n'avais pas entendu parlé à l'époque. Je trouve que ce film est un bijou. Pas très ambitieux, plutôt même sage, mais très bien filmé, délicatement, avec l'émotion qui monte progressivement. Il m'a décroché plusieurs larmes.
On y découvre une classe de seconde de Créteil qui est en difficulté. Le genre de classe que tous les enseignants redoutent d'avoir, de celle qui vous casse et vous font douter de votre vocation d'enseignant, et pourtant de ces classes dans lesquels on envoie les profs débutants qui viennent de réussir le concours.
Le début du film est lent, il place le contexte. On y découvre des enseignants et l'institution, dépassés et qui abandonnent ces élèves. Et puis la caméra nous fait découvrir une enseignante d'histoire, qui propose à cette classe de participer à un projet sur la Shoa et en particulier les enfants dans les camps nazi.
Le sujet est carrément austère, aride et difficile, mais finalement les jeunes s'en emparent. J'ai trouvé très bien filmé le récit et même les élèves sont hélas très, très réalistes. La réalisatrice ne détaille pas trop, et on pourrait presque lui reprocher la liste des thèmes évoqués mais non développés. Le sujet est l'impacte sur les jeunes et la classe de ce projet. Le film raconte comment les élèves ont évolués grâce à ce projet. Il évoque très discrètement d'autres sujets que vivent ces jeunes dans un quartier chargé de racisme, de communautarisme, avec la gangrène des islamistes aux portes du lycée, sans pour autant en faire des tonnes, car ce n'est pas le sujet, même si c'est une réalité.
Bref j'ai adoré et je vous le recommande.
lundi 15 mai 2023
Par Cedric Augustin le lundi 15 mai 2023, 23:50 - On vous recommande
J'ai heureusement baissé ma consommation de k-drama, il y a autre chose à faire dans la vie, mais de temps en temps, je continue à en regarder. En voici quelques-uns.
mardi 25 avril 2023
Par Cedric Augustin le mardi 25 avril 2023, 19:27 - On vous recommande
J'avais adoré le premier opus d'Avatar, et j'ai du le regarder au moins 5 fois, avec à chaque fois un aspect différent de l'histoire qui émerge pour teinter l'histoire somme toute assez manichéenne. Pour la sortie de la suite, nous avions révisé en organisant une soirée cinéma à la maison une semaine avant, j'ai ressorti les lunettes 3D du fond du placard, et les place ont été acheté bien à l'avance pour avoir les meilleurs place dans la salle. Ce genre de sortie ça ne s'improvise pas.
J'ai lu dans une interview de James Cameron, le réalisateur, que si on avait envie d'aller aux toilettes durant les 3h12 du film, ce n'était pas un problème, car on pourrait voir les scène manquées lors du visionnage suivant. Sur le coup je l'ai trouvé un peu gonflé de partir du principe que l'on verrait le film d’emblée plusieurs fois, mais j'ai compris ensuite ce qu'il voulait dire : l'histoire de base est comme dans le premier film, assez simple, elle est quasiment intégralement dans les dernières bandes annonces (donc ne les regardez pas avant d'avoir vu le film). Ce film est avant tout un univers, une ambiance, décrit en détail, dans lequel l'auteur nous emmène nous promener. Pendant une partie du film, nous sommes presque dans un documentaire aquatique, à la découverte d'un peuple et d'une faune fantastique. Comme le dit fort bien l'auteur de cette critique que j'ai trouvé assez pertinente, une fois qu'il nous a bien immergé dans cette univers, on a un peu le sentiment que l'histoire décide de revenir nous filer une baffe, avec des scènes de combat dantesques. On notera qu'avec le retour du milieu aquatique, James Cameron peut à nouveau faire couler des bateaux, et le clin d’œil à Titanic est presque abusé.
Il y a beaucoup de scènes de cette phase de contemplation qui m'ont parlé, car je m'y suis retrouvé lorsque je fais de la plongée ou de l’apnée. Dans ces activité, on est là pour regarder, des gros poisson ou de minuscules mollusques, de couleurs tapageuses ou en mode camouflage. Faire de la plonger c'est contempler et James Cameron fait partager cette activité à des millions de gens qui n'en ont probablement ni l'opportunité, ni l'envie. J'ai fait ça, être à la plage avec un masque et un tuba dans 40 cm d'eau et regarder pendant des dizaines de minute, comme le fait le personnage de Kiri, les reflets, les grains de sable, les alvins, les mollusques... J'ai été surpris de la présence de cette scène , qui je pense n'est pas forcément accessible au plus grand nombre.
On notera au passage qu'il y a beaucoup d'éléments qui sont mis en place pour les épisodes suivants. On devine des pistes, on comprend qu'il y a des choses qui se passe que l'on ne nous montre pas. Un peu comme dans un documentaire sur une troupe de lion, on les voit évoluer, croiser d'autres protagoniste aux vies toutes aussi complexe, mais ils ne sont pas détaillés, ce ne sont pas, pour le moment, les sujets importants. Il y a de quoi alimenter les fans avec des quantité de théories, la possibilité de faire des spin-off, ou tout bêtement pour les 3 prochains opus. Je pense que l'on va re-re-re-regarder ce film encore et encore :D
jeudi 23 février 2023
Par Cedric Augustin le jeudi 23 février 2023, 21:32 - On vous recommande
Voici en vrac quelques un des k-drama que j'ai vu dernièrement. Je vous ai mis une note sur 3 avec un petit icône et un petit commentaire pour chacun. J'ai bien sûr repris les k-drama dont j'ai parlé dans mon billet précédent J'ai découvert les k-drama:
lundi 26 décembre 2022
Par Cedric Augustin le lundi 26 décembre 2022, 21:17 - On vous recommande
Comme en ce moment la politique ne me motive pas du tout et que je cause de séries, j'ai ajouté un nouveau tag sur le blog:
Série et film.
En le créant, je me suis aperçu qu'il y avait pas mal de contenu dans ce blog qui peut être rattaché à ce tag, puisqu'en faisant une promenade rapide dans les archives, il y a déjà pas moins de 24 billets.
samedi 3 décembre 2022
Par Cedric Augustin le samedi 3 décembre 2022, 08:16 - On vous recommande
Un des avantage de Netflix ou de Arte, c'est l'opportunité d'accéder à des productions de nombreux pays. Au début de notre abonnement à Netflix, nous avons regardé plutôt des séries américaines. Puis nous avons exploré les films ou séries allemandes, danoises, anglaises, espagnoles, turcs, australiennes... Bref nous sommes parti en voyage grâce aux productions cinématographiques ou télévisées, que nous n'aurions probablement pas recherché sans l'accessibilité que nous donne ces plateformes.
Bien sûr, il ne faut pas regarder les versions doublées, mais la VO sous-titrée pour apprécier le jeux des acteurs et surtout éviter l'espèce de lissage émotionnelle que comporte les doublage bas de gamme.
Dernièrement j'ai découvert les drama coréen ou k-drama. Honnêtement, je ne pense pas que j'aurais regardé ce type d’œuvre si je n'avais pas un abonnement Netflix. Maintenant que j'ai découvert, je suis un grand fan et carrément acro.
C'est un format romanesque qui semble avoir des règles d'écriture. Voici celles que j'ai identifiées:
Alors voilà quelques uns des k-drama que j'ai regardé dernièrement sur Netflix, et pourquoi je les ai aimé.
Une dentiste très citadine de la capitale débarque dans un village de pécheurs et décide de s'y installer, puis tombe amoureuse du beau gosse du coin. Dans cette série, les personnages secondaires sont merveilleux, on adore la grand mère, le musicien raté, le couple divorcé qui se tourne autour. On y découvre le fonctionnement de la collectivité et la solidarité, les trauma que l'on a tous en nous. Il y a forcément quelqu'un à qui s'identifier qui fait vibrer.
La sœur jumelle du prince héritier qui est supposée avoir été supprimée à sa naissance, se retrouve a devoir le remplacer suite à sa mort et cacher quelle est une femme, qui bien sûr tombe amoureuse (on est dans un k-drama quand même).
On est à Joseon, au palais royal du temps des combats au sabre, des rois, reines, princes et princesses, et des intrigues de la cours, des ministres qui veulent le pouvoir, des eunuques et des servantes. C'est une magnifique plongée dans la Corée du moyen âge, avec un grand soin de l'image et des décors, et au passage beaucoup d'explications sur le fonctionnement de la cours (ce qui aide pour comprendre les autres k-drama qui se déroulent dans le même univers, mais partent du principe que l'on connaît tout ça).
L'homosexualité est évoquée, mais juste effleurée, puisqu'un homme qui aime de manière romanesque le prince, ça ne se fait pas, même si nous, nous savons que c'est une femme. D’ailleurs l'affiche officielle représente l'actrice comme un personnage femme et non comme le prince. Les scénaristes nous emmènent dans un écheveau d'intrigues et de rebondissement de plus en plus inextricables avec beaucoup de talent. Comment vont-il finir par pouvoir s'aimer ? Cette série a été récompensées et c'est mérité.
Une riche business-woman a un accident de parapente et atterrie en Corée du nord, où elle est arrêtée par un militaire nord coréen qui décide de la cacher et de l'aider à retourner au sud plutôt que de la dénoncer.
J'ai adoré la manière dont est dépeint la société nord coréenne. Je ne sais pas si c'est vrai, mais c'est suffisamment réaliste pour l'apprécier. En terme d'amour impossible, c'est difficile de faire pire avec une barrière de barbelés et des missiles de chaque côté. C'est une belle métaphore de peuples qui pourraient s'aimer, mais de gouvernements incompatibles. Le placement de produits est juste improbable dans cette série.
Pour rajouter un petit plus, les héros de la série se sont mariés dans la vraie vie. C'est pas beau le cinéma !
Un prince perd la mémoire et vit pendant 100 jours comme un paysan. Il tombe bien sûr amoureux de celle avec qui il habite qui s'avère ne pas être celle qu'elle prétend.
On ne cherchera pas la véracité du côté du prince dans cette comédie romantique divertissante, mais plutôt la manière de dépeindre la vie rurale et la barrière qui sépare les nobles des roturiers, qui construit toute la société médiévale. Les personnages sont attachants, même si est un peu surjoué, mais le style veut ça.
Un riche héritier d'un empire industriel qui ne veut pas se marier, passe un contrat avec jeune femme pour qu'elle se fasse passer pour son crush auprès de sa famille pour avoir la paix. Bien sur elle va le devenir et les emmerdes et quiproquos se multiplient.
Les personnages sont caricaturaux à souhait, jusque dans les coiffures. De tous milieux, ils regardent le même k-drama qu'ils critiquent sans vergogne, sans s’apercevoir qu'il sont eux même les personnages de la même histoire. La mise en abîme est délicieuse. A regarder un fois que l'on est familiarisé avec le style, car ce n'est pas l'histoire qui est bonne mais la manière de la caricaturer en permanence.
J'en ai regardé d'autres, de moins bonne qualité. Surtout ne vous laissez pas affecté par la qualité du premier épisode. Dans certaines productions ont dirait que les acteurs ne savent pas jouer et apprennent le métier au fur et à mesure des épisodes, dans d'autres, les scénaristes ont commencé des pistes et laissent tomber. En général, ça commence à être bon à partir de 3ème ou 4ème épisode, soit parce que les choses se sont mises en place, soit parce que l'on s'est habitué aux personnages.
lundi 10 janvier 2022
Par Cedric Augustin le lundi 10 janvier 2022, 19:48 - Société
Ci dessous le tweet de Gilles Raveaud @RaveaudGilles et ensuite ma réaction
Quand les fesses nues (doublées) de Meryl Streep gênent... Leonardo DiCaprio. Mais oui le patriarcat c'est de l'histoire ancienne, mais oui.
La nudité est souvent sexualisée, donc idéalisée. Dans le film "Don't look up" la nudité n'a rien à voir avec la sexualité, donc la remarque de Di Caprio est d'autant plus inappropriée. La scène fait référence à Adam et Ève qui par essence sont nus.
Et qui a dit qu'Adam et Ève étaient jeunes ? Pourquoi les hommes et femmes âgés ne pourraient-ils pas être sexuellement attractifs et croquer la pomme ? Ce qu'ils font bien sûr, mais il ne faut pas le dire, leur sexualité est supposée s'arrêter une fois qu'ils et elles ont procréé.
dimanche 7 février 2021
Par Cedric Augustin le dimanche 7 février 2021, 12:22 - On vous recommande
Non seulement je dis que je regarde Arte, mais en plus c'est vrai. Pas tout le temps, et pas tout, mais en ce moment, Arte propose des séries absolument supers. Je vais commencer par vous parler d'une qui est un truc difficilement qualifiable mais tellement rafraîchissant.
Par le passé, j'avais aimé les série danoises, suédoise, allemandes proposées par Arte et je me demandais, pourquoi même quand certaines n'étaient pas forcément très bonnes, j'appréciais de les regarder. Je pense que c'est la comparaison avec les séries américaines, qui ont toutes en commun le rythme. Les séries européennes sont plus lentes, prennent le temps de montrer les choses, et souvent faute de moyens, ne sont pas dans la surenchère d'effets spéciaux. Ce contraste permet d'apprécier d'autres choses que nous raconte l'histoire. C'est ce que fait à l’extrême la série Mum.
Aucun effet spécial, pas de super héro qui sauve la planète, aucune aventure qui fait rêver, pas de course de voiture ou même de voiture intéressante, aucune scène torride de sexe, des personnages d'une banalité tellement banale que ça en est inhabituel sur un écran, un décor simplissime réduit à une maison de banlieue quelque part au royaume uni. Planté comme ça le décor ne donne pas envie.
Mum c'est l'histoire d'une femme mure[1], qui vient tout juste de perdre son mari qu'elle aimait. Tout au long des 3 saisons qui correspondent grosso modo à 3 ans de sa vie, on la croise lors des diverses réunions de famille. Elle est entourée par son fils et sa copine, ses beaux-parents, son frère et sa femme, un ami de son mari et de temps en temps, quelques personnes de passage. Tous les gens de la famille sont des sans gènes maladroits, quelle gère et accueille avec un flegme british et une patience qui force l'admiration et suscite une empathie porteuse de bienveillance. Il y a quantité de micro détails, des trucs insignifiants du quotidien, juste perceptibles. C'est une série qui parlera assurément aux parents, aux boomers, peut être aux autres, j'en sais rien. Nous avons adoré.
Cette série est un bonbon, un moment de petit plaisir simple.
Quelques liens:
[1] Jouée par Lesley Manville qui est exceptionnelle.
samedi 18 janvier 2020
Par Cedric Augustin le samedi 18 janvier 2020, 18:56 - Société
A la maison nous sommes des fans de la saga Harry Potter et ma fille est carrément dans la catégorie expert puisqu'elle a obtenue haut la main son B.U.S.E[1]. Cette œuvre a beaucoup de qualités, dont celle d'aborder la problématique des contre-pouvoirs.
Si vous ne connaissez pas l'univers d'Harry Potter je vais divulgacher[2] certains ressorts de l'intrigue, donc arrêtez vous de lire là si vous voulez garder le plaisir intact lors de la découverte de ces livres ou films.
Dans les 2 premiers épisodes, on découvre le monde de la magie, et on devine qu'il y a de puissants magiciens, mais ont ne les fréquente pas vraiment. Il y a un ministère de la magie qui régule tout ça, il y a des règles. L'aspect politique de la société des magiciens et la gestion de la société, sont supposés être similaire à la société des moldus[3]. Jusque là c'est bon enfant.
Et puis commence à apparaître des anomalies dans cette gestion de la société. Un peu comme dans celle des moldus d'ailleurs. On découvre qu'il y a des magiciens qui sont enfermés dans une prison pour des crimes qu'ils n'ont pas commis. Dans ce monde de la magie, y a une application de la loi plutôt moyennageuse, et il vaut mieux être bien né et avoir de bonnes relations pour échapper à l'application de la loi. La société des magiciens est structurée autour de rapports de force entre clans, constitués autour de puissants magiciens qui règnent comme des barons au sein de leur clan et sont craints par les membres de leur clan.
Cette société du monde de la magie devient de moins en moins attractive au fur et à mesure que se déroulent les épisodes. Être un magicien médiocre dans cette société est dangereux. Si en plus ce magicien ou cette magicienne n'a pas fait allégeance à un clan, sa vie est d'autant plus précaire. La liberté d'expression, la liberté d'aller et venir sont compromises si l'on ne fait pas partie du bon clan.
Dans les premiers tomes de la saga, tout le monde a envie de devenir magicien, pas forcément du niveau de Harry ou Hermione qui sont des grosbill de la magie, mais déjà comme Ron ou Nevil, ça à l'air sympa. Et puis livre après livre, ça donne beaucoup moins envie, quand on découvre que l'on peut être très sévèrement juger pour des broutilles et condamné à du lourd alors que d'autres s'en sortent, que même les grosbill peuvent mourir juste car on est pas dans le bon clan, que les flics locaux foutent grave les chocottes et que on ne va pas aller leur demander notre route. Hum, cette société de magiciens, même avec son ministère et ses règles ne protège pas si bien que ça ses citoyens. Il y a un problème.
Et le problème c'est les contre-pouvoirs, ou plutôt comment ils existent dans cet univers. Grosso-modo, les contre-pouvoirs dépendent du bon vouloir des plus puissants magiciens. S'ils passent du côté obscure de la force[4], ben pfffuit, plus de contre-pouvoir. C'est typiquement inspiré du modèle monarchique, où si on a du bol on a un bon roi juste et si on a pas de bol on hérite d'un roi taré, ce qui arrive quand même assez souvent avec leurs histoires de consanguinité.
Imaginez un instant, qu'Hermione deviennent méchante, en mode grosbill, pour se venger des humiliations que lui font subir les racistes de magicien contre les descendants de moldus. Clairement elle fait partie des magiciens que l'on préfère avoir dans son camp. Au livre 12[5], elle ridiculise Voldemort. Avec son petit minois elle séduit Harry et se le met dans la poche et hop, ils deviennent maître du monde. Qui est assez puissant pour les arrêter ces 2 là une fois que Dumbledore est mort ?
J'écrirai peut-être une fan-fic un de ces quatre sur le sujet, ça pourrait être amusant.
Pour revenir à notre société, il a fallu des générations pour construire un équilibre démocratique, économique et social. Certes il est loin d'être parfait, mais il met en place des garde-fous et des règles, qui limitent l'emprise des plus puissants. Pour continuer de filer la métaphore avec l'univers d'Harry Poter, les réseaux sociaux sont la technologie de l'Horcruxes donnés à quelques clans, leur permetant d'aller bien au delà de leur pouvoir naturel, rendant obsolètes les anciens équilibres avec leur contre-pouvoirs devenus obsolètes[6].
Comme dans tout éco-système qui est déstabilisé, selon la vitesse à laquelle s'applique le chambardement, soit le système s’effondre et est remplacé par un autre[7], soit on vit une période de transition douloureuse pour qu'il s'adapte. Je plaide pour la seconde solution, comme dans Harry Potter, qui restaure un nouvel équilibre, mais bon, ça fait un peu trop happy end cette conclusion...
[1] Brevet Universel de Sorcellerie Élémentaire, obtenu il y a 2 ans à Nice.
[2] "Spoiler" en bon américain.
[3] Les moldus sont les non magiciens.
[4] Oui je sais, je mélange un peu tout...
[5] Ben oui pas tout de suite, il faut qu'elle progresse encore un peu.
[6] Je parle de la presse qui n'a pas encore compris comment ne pas se faire manipuler sans perdre ses clients.
[7] Sans vouloir être défaitiste, à part les systèmes populistes ou les dictatures, il n'y a pas beaucoup d'alternatives hélas.
lundi 23 décembre 2019
Par Cedric Augustin le lundi 23 décembre 2019, 23:00 - General
J'ai aimé Star War, la trilogie originale (épisode 4, 5 et 6). J'ai aimé aussi le pré-logie (épisodes 1, 2 et 3) et surtout l'épisode 3. J'ai aimé l'épisode "Rogue One" qui se situe juste avant l'épisode 4. En revanche, les épisodes 7, 8 et 9 ne sont pas, et de loin, à la hauteur de l'univers de Star War.
L'épisode 7 était une espèce de compilation des scènes cultes de la trilogie, avec zéro originalité, des quantités d'anomalies par rapport aux règles de l'univers et des incohérences scénaristiques, sans parler du jeu des acteurs médiocres. L'épisode 8 je ne m'en souvient pas tellement il m'a marqué et le dernier épisode, le 9 que je suis allé voir avant hier est juste agaçant à force de ne pas tenir la route et d'être déséquilibré.
J'ai passé tout l'épisode à me demander si le scénario allait essayer de nous surprendre, tellement les scènes étaient téléphonées et prévisibles, jusqu'à en devenir inutiles et longuettes, voir même stupides. Je vais tacher de ne rien divulgacher:
C'est réellement frustrant de se dire qu'avec un tel budget, Disney ne soit pas capable d'engager de bons scénaristes, de bon paroliers et accessoirement de bons acteurs. Au final on a des films avec une débauche d'effet spéciaux, qui n'arrivent même pas à camoufler la médiocrité du scénario.
jeudi 28 juin 2018
Par Cedric Augustin le jeudi 28 juin 2018, 13:49 - On vous recommande
J'ai regarder à nouveau le film Avatar l'autre jour et j'y ai vraiment pris du plaisir. Lors de la première fois que j'ai vu ce film, le scénario m'avait semblé un peu trop manichéen, avec des gentils très gentils et des méchants très méchants. Au 4ème visionnage, c'est toujours vrai, mais on regarde d'autre chose: la beauté de l'univers est exceptionnel et la philosophie des Navi très inspirante. Quant on connais l'histoire, on se prend à regarder comment elle est racontée, comment elle est mise en image, et on découvre des détails au milieu des clichés bourrin faits pour que tout le monde puisse suivre une intrigue simple.
Bref j'ai adoré replonger dans cet univers. Avec le 5ème élément, c'est un de mes film de science fiction préféré.
Un petit lien très sympa sur la science dans Avatar.
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